•  

    Le rapport de l’IGAEN sur la rentrée 2010 conforte

    les analyses du SNUEP-FSU

     

    En cette rentrée scolaire 2010, le ministère se félicite de sa politique éducative et annonce que tout va pour le mieux ! La réalité est tout autre.

    Ainsi, la politique budgétaire lamine le système éducatif et le met sous très fortes tensions : les conditions d’accueil des élèves ainsi que les conditions de travail des enseignants se dégradent encore un peu plus.

     

    Dans l’enseignement professionnel, la priorité pour cette rentrée a été la gestion de l’effet « bourrelet » en classe de première. Le ministère a donc décidé d’ouvrir plus de places en baccalauréat professionnel à des élèves issus du cycle BEP, augmentant ainsi miraculeusement le pourcentage de poursuites d’études. Contrairement à ce qu’a pu dire le ministère Luc Chatel, cette augmentation n’a rien à voir avec la réforme du baccalauréat en trois ans. Elle n’est due qu’à un effet conjoncturel lié à une double volonté de ne pas exclure trop d’élèves d’une poursuite d’études et d’en finir rapidement avec le cycle de baccalauréat professionnelle en 2 ans en regroupant l’ensemble des élèves dans les nouvelles classes de première, ceci bien sûr en privilégiant les économies réalisées en dehors de toutes considérations pédagogiques.

     

    La réforme a profondément modifié l’offre de formation et en supprimant les sections de BEP, elle a laissé le CAP comme étant la seule possibilité d’études courtes pour de nombreux jeunes qui ne veulent, ou ne peuvent pas, s’engager dans l’immédiat vers le baccalauréat professionnel.

    Ainsi, comme le souligne le rapport, l’offre de formation en CAP s’est fortement développée sous la pression de la communauté éducative et celle des familles. Elle dépasse maintenant 40% dans de nombreuses académies.

    Le SNUEP-FSU réaffirme que le CAP doit garder sa vocation à conduire certains jeunes à une qualification de niveau V notamment ceux issus de l’enseignement adapté et qu’il ne peut se substituer au BEP n’ayant pas été conçu pour envisager des poursuites d’études vers le baccalauréat professionnel.

     

    Le rapport souligne également que l’effectivité des passerelles est toujours à prouver : « La majorité des académies a prévu de traiter les demandes au cas par cas dans le cadre de procédures déterminées, sans moyen spécifiques et en fonction des places vacantes » ! Sur cette question, le SNUEP-FSU a toujours affirmé que la disparition des BEP allait rendre difficile, voire impossible, certaines passerelles notamment via la voie technologique. Sans une réelle volonté politique et sans moyens spécifiques pour rendre ces passerelles effectives, cette « réforme » va cloisonner la voie professionnelle.

     

     

    Pour ce qui concerne le dispositif de l’accompagnement personnalisé, celui-ci n’a pas encore prouvé son efficacité. Après une année de transition, les difficultés d’organisation persistent. Le SNUEP-FSU demande au ministère une évaluation rigoureuse de ce dispositif.

     

    Enfin, l’IG dresse un tableau plutôt noir de la formation et de l’accompagnent des collègues. Elle émet des doutes sur l’efficacité de certains dispositifs et reconnait que « ces dispositifs mis en place ont parfois débouché sur la contemplation du vide ! ».

    Le SNUEP-FSU rappelle l’importance de la formation continue des enseignant-es qui doit être prise en charge par l’Etat, particulièrement lorsque « des réformes » sont décidées par le ministère !

     

    Pour le SNUEP-FSU « la réforme de voie professionnelle » ne peut rester en l’état. La problématique posée par le ministère, à savoir : « comment faire réussir plus d’élèves avec moins de temps de formation et des conditions d’enseignement dégradées », apparait une équation insoluble pour de plus en plus de collègues.

     

    Le SNUEP-FSU porte une autre vision de l’enseignent professionnel. Il continuera à interpeller largement l’ensemble des politiques et des partenaires sociaux pour la mise en place d’une réelle rénovation de l’enseignement professionnel ainsi que d’autres choix budgétaires pour permettre la réussite de tous les élèves.

    Le Secrétariat National

     

     

    Contact : 06 29 41 20 10, Jérôme DAMMEREY, co-secrétaire général en charge des questions éducatives 

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Le 7 septembre 2009 est paru un rapport1 de l’inspection générale sur la réforme de la voie professionnelle. Ce rapport relève un certain nombre de problèmes engendrés notamment par une réforme menée à marche forcée et par sa mise en place précipitée. Il met l’accent sur le rôle déterminant de la carte des formations et notamment de l’offre de formation en CAP qui doit « offrir à des jeunes qui ne peuvent s’engager dans le bac pro en 3 ans la possibilité d’accéder à une qualification ». Ainsi, « l’ajustement de l’offre de CAP par rapport à celle de baccalauréat professionnel joue un rôle stratégique pour l’ensemble de la réforme ». Il note que la réforme va créer un besoin d’accueil supplémentaire en CAP qui « doivent être en mesure de prendre en charge plusieurs types de jeunes à des niveaux différents (élèves de SEGPA, 3ème d’insertion, 3ème DP6 ou encore décrocheur de classe de 2nde du cycle 3 ans) », mais il constate par ailleurs que « la grande majorité des CAP ne sont pas ou plus réservés aux publics des dispositifs spécialisés et sont ouverts à des publics mixtes ». Le SNUEP-FSU rappelle qu’il n’existe pas de CAP dans certaines filières, dans le tertiaire administratif, par exemple.

     

    Le SNUEP-FSU avait déjà dénoncé les effets néfastes que cite le rapport. Ainsi, la mise en autonomie trop rapide des établissements engendre des disparités dans l’application des grilles horaires et notamment de l’accompagnement personnalisé. Cette autonomie organise aussi la mise en concurrence des disciplines et des collègues. Ainsi, en affirmant que « la nouvelle organisation des enseignements (…) va modifier profondément le cadre de travail et les pratiques des équipes pédagogiques », l’IG se demande comment, dans ce contexte, les lycées professionnels pourront « mettre en place les conditions matérielles et organisationnelles qui favorisent le travail collectif des équipes pédagogiques » ?

     La réforme a bien sûr des conséquences sur l’orientation post-3ème. Ainsi, les IG ont pu observer un certain glissement du flux des élèves de la voie techno vers la voie pro qui risque de reléguer les élèves les plus fragiles vers le CAP. L’inspection s’interroge sur les objectifs poursuivis au niveau national concernant le devenir des passerelles entre voie professionnelle et voie technologique. « Réaffirmée dans son principe, la possibilité pour un jeune, engagé dans la voie professionnelle, de rejoindre la voie technologique doit-elle être limitée à des parcours individuels d’un petit nombre d’élèves ou doit-elle être maintenue à sa hauteur actuelle ? »

    Le rapport constate déjà une dévalorisation du BEP rénové et demande l’abandon du terme certification intermédiaire « dénomination dont les effets sont visiblement dévalorisants » et préconise une simplification de l’organisation du cursus en 3 ans « en allégeant le dispositif de certification par la définition du BEP à partir d’une extraction pertinente des unités ou sous unités du Bac pro ».

    Pour le SNUEP-FSU, cette certification intermédiaire pose aussi de gros problèmes dans l’organisation du cycle 3 ans ! Les solutions ne peuvent être ni d’en changer le nom pour le crédibiliser aux yeux des professionnels, ni de proposer de valider pour le coup un BEP en 3 ans  pour ceux qui ne pourraient pas réussir le baccalauréat.

     

    Le SNUEP-FSU contrairement à l’IG n’a pas l’impression que cette réforme « est portée globalement par une dynamique positive ». Bien au contraire, elle soulève de multiples inquiétudes : de plus en plus de collègues s’interrogent sur l’efficacité d’une telle réforme.

    Le SNUEP-FSU salue le retour sur le devant de la scène de l’inspection générale qui paraissait avoir été écartée des discussions et de la mise en place de la réforme. Elle avait été en effet très critique sur le BAC PRO 3 ans (rapport Prat).

    Peut-on alors penser que l’IG serait d’accord avec le SNUEP-FSU pour dire qu’il faut remettre à plat cette réforme et réintroduire un cycle de formation en 2 ans menant à un niveau V pour les élèves les plus en difficulté ? Voire avec une réforme du BAC PRO en 4 ans ?

    Jérôme Dammerey

     1 Ce texte, rédigé sous la direction de Brigitte Doriath (IGEN) et Jean François Cuisinier (IGAENR) se base sur une étude menée dans quatre académies : Caen, Versailles, Toulouse et Strasbourg. Ce rapport peut être consulté sur le site www.snuep.com (rubrique secteur éducation).


    votre commentaire
  • Article publié dans le journal national du SNUEP-FSU N°46 (octobre 2008)

    Créé en 1985, dans un contexte où seulement 30% d’une classe d’âge obtenait alors un baccalauréat, le baccalauréat professionnel a fortement contribué à augmenter le nombre de bacheliers (rappelons qu’aujourd’hui 700 000 élèves, soit un tiers du public concerné, bénéficient des formations dispensées en lycée professionnel). Alors que le baccalauréat professionnel s’obtenait en 4 ans (2 ans pour acquérir un BEP suivi de 2 années pour le baccalauréat) le gouvernement veut aujourd’hui réduire d’une année le temps de formation des élèves. Selon les arguments officiels, c’est sur la base d’une équité entre tous les élèves que cette réforme se justifie, quel que soit le baccalauréat choisi tous doivent l’obtenir en trois ans ; c’est cela sa façon de penser l’égalité ?

    L’articulation collège–lycée professionnel mérite une vaste réflexion. Afin d’éviter une mauvaise orientation, trop souvent par l’échec, il convient d’agir sur les années « collèges » en proposant une véritable diversification des parcours et des méthodes pédagogiques. Il faut peut-être pour certains élèves inverser la hiérarchie des matières afin de montrer l’importance des savoirs fondamentaux. C’est cette stratégie qui a permis à de nombreux élèves de L.P. de poursuivre positivement leurs études dans la voie professionnelle puis parfois dans l’enseignement professionnel supérieur. En effet, confrontés à des méthodes pédagogiques mieux adaptées à leur profil et revalorisés par leurs résultats, ou par l’obtention de leur premier diplôme, leur ambition scolaire se reconstruit progressivement et nombreux sont ceux désirent poursuivre leur scolarité en baccalauréat professionnel ou en  baccalauréat technique. Ces élèves ont donc besoin, pour accéder aux savoirs requis en vue de l’obtention d’un  baccalauréat,  d’un temps d’apprentissage plus long que des élèves qui ont eu une scolarité sans obstacle. Or, la réforme du baccalauréat professionnel s’attaque justement à ce temps d’apprentissage en le réduisant. L’Education Nationale va donner moins aux élèves qui en ont justement le plus besoin. Comme le souligne le sociologue Saïd Bouamama lorsqu’il analyse le rapport au savoir des élèves de milieux populaires, « traiter en égaux des inégaux est sans doute une des pires inégalités ». Or, cette fameuse « égalité » (égalité des chances, etc.), que l’on nous ressasse sans cesse à longueur de discours politiques est pourtant l’argument principal du gouvernement pour justifier ces choix.

    Cette réforme propose donc de supprimer une année d’enseignement mais aussi l’abandon de la formation du BEP. Or les deux années qui précèdent l’entrée en formation en baccalauréat professionnel sont pourtant extrêmement utiles : d’une part, l’enseignement des disciplines professionnelles sert souvent de médiation à l’acquisition de connaissances plus générales et participent ainsi à remobiliser les élèves sur la poursuite de leur cursus scolaire ; et d’autre part, l’obtention d’un diplôme (BEP ou CAP) en deux ans revalorise les élèves qui s’autorisent enfin à croire en leurs capacités.

    En supprimant la formation BEP en deux ans, le gouvernement ne prend aucunement en compte cette réalité. Les difficultés des élèves doivent se régler au sein de l’institution scolaire et non à l’extérieur. C’est au système éducatif à proposer des structures adaptées aux élèves et non l’inverse comme le propose le Ministre. Il importe de proposer aux familles des cursus progressifs débouchant sur des qualifications validées par un diplôme. Le BEP est un de ceux là. Les élèves qui intégraient la filière technologique après l’obtention du BEP n’auront plus de choix. Ceux qui ne pourront pas suivre en BAC PRO 3 ans devront se contenter de passer en CAP avec une fois de plus le sentiment d’avoir échoué. Il est fort à parier que ce nouvel échec  les éloigne définitivement du système éducatif et les enfermer dans des dispositifs d’insertion professionnelle et de formation qui ne débouchent que sur les emplois précaires.

    Cette mesure ne cherche pas à revaloriser la voie professionnelle, mais vise le démantèlement du service public et la suppression d’un quart des postes de PLP.

    Il semble que pour notre ministère le plus important est l’objectif du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux dans le cadre de la RGPP même si cela se fait au détriment d’un système éducatif pour tous.

    Le SNUEP-FSU a refusé d’accompagner cette réforme qui entérine la mort du BEP et généralise le Bac pro en 3 ans en mettant à l’écart les jeunes les plus fragiles.

     

    Le Secteur Education sur une proposition de Sigrid GERARDIN.

     

    Pour réagir : secteur.educ@snuep.com


    votre commentaire
  • DOSSIER publié en Janvier 2009 dans le journal national n°48

     

    Dossier réalisé par Éliane Milin, Sigrid Gerardin, Didier Godefroy, René Pasini et Jérôme Dammerey

    Contact : secteur.educ@snuep.com

     

    Lire la suite...


    votre commentaire
  •  

     

    Sous le prétexte de la mise en cohérence du code de l’éducation avec la réforme de la voie professionnelle, le Ministère de l’Education Nationale a présenté au Conseil supérieur de l’Education quatre décrets en concordance parfaite avec les orientations affichées dès octobre 2007. Le protocole de discussion puis le protocole d’accord n’ont en aucune façon engendrés des modifications majeures. La stratégie suivie par le SNUEP était donc bien justifiée dès lorsque l’on annonçait la généralisation du baccalauréat professionnel en trois ans et la suppression des sections de préparation du diplôme du BEP.

    Présentés lors de la commission des lycées du 8 octobre, ces projets de décrets devaient être présentés au Comité Interprofessionnel Consultatif qui regroupe les représentants des branches professionnelles. Le Ministère a jugé bon d’annuler la séance de ce comité pour des raisons que nous ne pouvons accepter. Redoutait-il que des modifications importantes soient demandées ?

    Suite au boycott de la séance du 16 octobre par certaines organisations syndicales (dont les syndicats de la FSU), ces textes ont finalement été présentés au Conseil Supérieur du 23 octobre.

     

    Projet de décret relatif aux procédures d’orientation : Deux cycles pour la voie professionnelle !

    Son but est de mettre en place une nouvelle organisation de la voie professionnelle. Il définit deux cycles, un cycle de deux ans conduisant à un diplôme de niveau V et un cycle de référence de trois ans conduisant au baccalauréat professionnel. Il n’y a en réalité aucune contradiction car la présence du premier cycle se justifie, selon le Ministère, par la préparation du CAP et le maintien au début du BEP carrières sanitaire et social par exemple.

    La seconde professionnelle peut-être rattachée à un des champs professionnels. Au cours du cycle de trois ans les élèves se présentent aux épreuves du BEP ou aux épreuves du CAP (choix défini par la CPC compétente). Une nécessité qui risque donc d’obérer une grande partie de la préparation du baccalauréat professionnel. (Bac Pro. en 2 ans, voir en un an ?) même si l’on réduit le nombre des épreuves et si l’on généralise le Contrôle en Cours de Formation. Les Lycées qui organisent une formation professionnelle pourront comporter des classes au niveau de la troisième et de la quatrième année des collèges. Il est par ailleurs question de la mise en place de passerelles vers les autres voies et de dispositifs d’aide aux élèves mais des décrets devraient préciser ces points.

     

    Projet de décret relatif au Baccalauréat Professionnel en trois ans : Généralisation au détriment de certains élèves !

    La formation conduisant au baccalauréat professionnel se déroule en milieu professionnel durant une période de16 à 26 semaines. L’examen comporte 7 épreuves obligatoires qui correspondent à une ou plusieurs unités constitutives. (3 au moins en C.C.F. et une au moins en épreuve ponctuelle)

    Une nouveauté : afin de mettre en concordance les divers baccalauréats, le Ministère propose une épreuve orale de contrôle pour les élèves ayant obtenu une note générale supérieure ou égale à 8 et une note de 10 à l’épreuve d’évaluation de la pratique professionnelle (vérification de compétences générales et professionnelles)

    Il est clairement précisé que tout élève inscrit dans un cycle de3 ans se présente à un BEP ou un CAP Professionnel.

     

    Projet de décret relatif Brevet d’Etude Professionnel : Disparition injustifiée des sections de préparation !

    Le BEP reste un diplôme de niveau V, inscrit comme le CAP au répertoire national des certifications professionnelles mais il est passé comme une « certification intermédiaire » au cours de la formation au baccalauréat professionnel.

    Il comporte au moins 5 unités obligatoires (au lieu de 7, voire 9 !) dont 4 sont évaluées en Contrôle en Cours de Formation. Un jury peut être commun à plusieurs BEP ou a un BEP et un CAP. Il s’agit bien sur d’une remise en cause totale de ce niveau de formation

     

    Projet de décret relatif au Certificat d’Aptitude Professionnel : Pour les candidats préparant un baccalauréat !

    L’objectif de ce décret est de permettre aux  élèves sous statut scolaire et aux apprentis engagés dans un cursus conduisant à un baccalauréat professionnel de pouvoir se présenter au CAP (même spécialité ou même champ professionnel). Quatre au moins des épreuves obligatoires sont évaluées en C.C.F.

     

    Le SNUEP considère que ces  quatre décrets entérinent la généralisation du bac pro en 3 ans dans le cadre de la réforme de la voie professionnelle.

    De grandes difficultés s’annoncent pour les enseignants qui devront organiser des épreuves en cours de formation pour le BEP alors que les formations en deux ans n’existeront plus.

    Le ministère prend la lourde responsabilité d’augmenter le nombre de sorties sans qualification. Des élèves se tourneront vers l’apprentissage ou s’engageront dans un cursus du baccalauréat qu’ils ne pourront terminer.

    C’est pour toutes ces raisons que les trois premiers projets de décrets ont été majoritairement  rejetés par le CSE.

     

    L’avis du Conseil Supérieur de l’Education est significatif. Il serait plus utile d’apporter de réels remèdes aux sorties sans qualification en adaptant les structures pédagogiques aux élèves et non l’inverse et en maintenant des structures préparant au CAP et au BEP chaque fois que cela se justifie.

    Avec le SNUEP-FSU, continuons à défendre une autre conception de la voie professionnelle !

    René PASINI


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique