• EDITO

     Rentrée 2014 : Calculez la DHG de votre établissement !


     5ème Congrès National - texte préparatoire du secteur éducation :

    Dinard 2014 - thème 1

  • Signez et faites signer la pétition intersyndicale

    Le "Tout CCF", c'est toujours NON !

    Deux ans après sa généralisation, le CCF, mode de certification des diplômes de la voie professionnelle continue de générer stress et mécontentement.

    Le Contrôle en Cours de Formation (CCF), mode de certification des diplômes, généralisé avec la réforme de la voie professionnelle, a largement aggravé les conditions de travail des enseignants et celles des études des élèves de l’enseignement professionnel. Aujourd’hui, la désorganisation de la scolarité des élèves et celle des établissements est patente. Ces « usines à gaz » ainsi qu’en parle le ministère lui-même, n’en finissent pas de produire des effets négatifs.

    Cette situation alarmante a conduit l’intersyndicale de l’Enseignement Professionnel Public à solliciter à plusieurs reprises une audience au ministère.

    Il aura fallu attendre ce mois de novembre pour qu’enfin le ministère organise la concertation avec les Organisations syndicales et fasse des propositions sur les CCF, entre autres, pour dit-il, en simplifier l’organisation qu’il estime lui-même problématique et chronophage.

    Pour remédier rapidement à la situation, il a proposé de remplacer une partie des CCF par des évaluations en cours d’année. Ces dispositions, qui ne répondent pas à nos revendications, n’améliorent en rien le mode de certification des élèves, remettent en cause l’indemnité CCF versée aux enseignants, posent de nouveaux problèmes et risquent de renforcer les dérives de l’actuel CCF.

    Aucune amélioration donc ni pour les enseignants, ni pour les élèves!Il est urgent aujourd’hui de peser dans la discussion et de faire entendre nos propositions.

    Nos organisations appellent les enseignants à signer cette pétition. Elles s’opposent au « tout CCF » et demandent le retour à un maximum d’épreuves ponctuelles :

    - pour redonner un véritable caractère national aux diplômes

    - pour rétablir l’anonymat et l’équité de traitement de chaque candidat, sur l’ensemble du territoire, à l’image de ce qui se pratique dans les voies générale et technologique

    - pour redonner toute leur valeur à ces diplômes et à l’enseignement professionnel sous statut scolaire- pour permettre aux enseignants de retrouver un peu de sérénité, du temps pour enseigner et préparer les élèves aux examens dans de meilleures conditions.

    SIGNER


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  • Le SNUEP-FSU met à votre disposition un calculateur via un tableur :

    Calculer votre DHG

     

    Il vous permet d'entrer le nombre d'élèves prévus dans chaque division définie par les structures prévus par le rectorat pour votre établissement pour la rentrée 2014. 

     

    Vous disposez de quatre onglets en bas à gauche de la feuille :

    - un pour calculer l'enveloppe pour les bac pro

    - un pour calculer l'enveloppe pour les CAP

    - un pour calculer l'enveloppe en 3ème prépa pro

    - un qui fait le total pour l'ensemble des divisions

     

    Ne remplissez que la partie grisée : vous y entrez le nombre d'élèves prévus. Le calculateur vous livre alors automatiquement les heures élèves, les heures complémentaires (pour les groupes à effectif réduit), et les heures DHG.

    ATTENTION ! Le total des heures ne comprend pas les horaires supplémentaires telles les heures de coordination tertiaire, les heures UNSS, ZEP, langue, etc. qu'il vous faut rajouter au total pour avoir l'enveloppe globale qui est due pour la rentrée 2014.
     
    Pour bien comprendre la ventilation horaire des grilles horaires, consulter les fiches dans "Grilles horaires" (Menu Réforme de la Voie Professionnelle).

    N'hésitez pas à contcater votre section académique pour toute question ou tout besoin d'informations complémantaires.


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  •  

    Mobilisation générale : la DHG ne passera pas !


    Arrêter l’hécatombe, dénoncer la spirale infernale, se faire entendre sur la DHG dans les établissements pour préparer la mobilisation nationale, c'est important pour faire entendre la voix de l'enseignement professionnel public. C'est pourquoi le SNUEP-FSU met à la disposition des PLP et des CPE de LP, SEP, SEGPA et EREA des outils pour préparer les conseils d'administration.


    Une situation de plus en plus critique pour l'enseignement professionnel initial public

    Mobilisation générale : la DHG ne passera pas !

    La démolition de l’enseignement professionnel public se poursuit via la généralisation du Bac Pro 3 et le développement de l’apprentissage largement subventionné. Ainsi, près de 3500 postes de PLP seront supprimés à la rentrée.
    Avec 15 000 élèves de moins annoncés à la rentrée 2012, les fermetures de divisions et d’établissements se profilent…Déjà, des établissements se mobilisent contre la fermeture de leur SEP, de leur LP, de sections ou de filières. Parfois avec succès : à Limoges, face à la mobilisation, le recteur a dû revenir sur la fermeture du LP du Mas-Jambots et de l’EREA de Meymac.
    Non le gouvernement n’investit pas dans l’éducation ; non, il n’a pas l’ambition de faire réussir tous les élèves et de s’attaquer sérieusement aux causes profondes de la difficulté scolaire ! Un service public d’éducation souffreteux lui suffit.

     Nos outils 

     

    1) Pour m'informer je lis le dossier DHG

     
    2) Pour préparer le CA, j'utilise le calculateur de DHG du SNUEP-FSU
     

    Avis du CA obligatoire sur la DHG : dénoncer la spirale infernale

    L’impactMobilisation générale : la DHG ne passera pas ! des suppressions d’emplois consécutives tant sur les conditions d’études des élèves que  de travail des enseignant-es, de recrutement, d’emploi, de développement de la précarité n’est plus ici à démontrer. Par contre, si nous arrivons à percevoir de mieux en mieux, hél as, ce que l’école ne fait plus ou de moins en moins bien, dans ce qui est le cœur de sa mission  (faire apprendre tous les élèves) nous sommes encore bien mauvais pédagogues pour l’expliquer aux parents et les associer à notre protestation. Le passage obligé en CA, l’avis de celui-ci sur les suppressions, sur la répartition de la DHG doit être soigneusement préparé.

     Nos outils 

     

    1) Projet de motion au Conseil d'administration

     
    2) Projet de déclaration au Conseil d'administration aux parents, élus et administration

     
    3) Feuille Excel permettant une représentation graphique automatique de l'évolution des effectifs, du rapport Heures Postes / DHG totale, du nombre moyen d'élèves par classe, des heures supplémentaires (HSA) et du rapport H/E de votre établissemen

     

    Pas un établissement sans une première riposte pour arrêter l’hécatombe !
    Organiser le « référendum d’établissement » avec les parents d’élèves

    Mobilisation générale : la DHG ne passera pas !Nous vous proposons d’engager l’action dans vos établissements en recherchant le soutien le plus massif des parents. Le refus de la DHG, la demande de transformation des HSA en HPostes, le rejet de la répartition sont des actions importantes à initier en CA. Tous les parents d’élèves doivent y être associés pour en faire une dénonciation de masse et leur donner un tout autre poids. Cela permet d’envisager avec plus d’optimisme d’autres temps de mobilisation, toujours avec les parents. Les résultats de cette pétition DHG, des votes au CA doivent aussi être, le plus vite possible :
    portés à la connaissance des sections départementales et des autres établissements pour les engager à vous suivre, et pour passer à une étape d’élargissement de la protestation utilisés sur place pour saisir les forces politiques.
    En quelque sorte, agir local, penser global pour construire une manifestation nationale.
    À cette fin, nous vous sollicitons pour nous informer du résultat du vote du CA sur la DHG dans votre établissement (cf. fin de cette page).

    Nos outils

     

    1) Projet de tract-pétitions aux parents
     

    2) Adresses aux élu-es

     

     
    Les HSA, point de blocage possible : organisons le refus collectif !
     

    Mobilisation générale : la DHG ne passera pas !« Afin de compenser les suppressions d’emploi on peut s’attendre à une nouvelle augmentation des HSA dans les DHG » tel est le diagnostic de la Cours des comptes. Cette année déjà elles ont augmenté de 30 %, coûtent 1.230 millions d’euros pour un volume avoisinant les 700 000. Cette politique qui consiste à compenser les suppressions d’emplois par les HSA est insupportable, en particulier au regard du chômage des jeunes. Mais il faut savoir que le surcoût occasionné par les paiements des HSA (270 millions d’euros) et leur défiscalisation obèrent les « économies » réalisées par les suppressions d’emplois (430 millions d’euros) et nous n’y avons pas rajouté le coût du chômage des jeunes…
    Une nouvelle fois nous sommes en pleine idéologie. Nous devons refuser ces HSA qui tuent l’emploi, alourdissent les services et font disparaître les obligations statutaires de service, dégradent les conditions d’affectation, bloquent les mutations en détruisant les postes, remettent en cause la qualité de l’enseignement. Rajoutons que leur exonération de cotisations sociales qui affaiblit le financement des retraites et leur défiscalisation celui de l’État, les transforment en « véritable travail au black »…. Que ne faut-il pas faire pour convaincre de « travailler plus » mais surtout pour ne pas revaloriser le travail en réindexant les salaires par exemple !

     Nos outils

     

    1) Pour le refus collectif des heures supplémentaires
     



    Informez-nous pour qu'ensemble nous nous fassions entendre

    avec le SNUEP, avec la FSU

    Mobilisation générale : la DHG ne passera pas !

     

    Faites remonter le vote au CA de la DHG

    de votre établissement en remplissant notre formulaire


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  • Pendant de nombreuses années, l’enseignement professionnel a su former, en remédiant à leurs difficultés, les élèves les plus éloignés de l’Ecole. Avec la création dès 1985 des baccalauréats professionnels, il a participé de façon importante à l’augmentation du niveau de qualification. Mais depuis,  aucune politique volontariste en faveur du développement et de la rénovation de l’enseignement professionnel n’a été mise en œuvre. Bien au contraire, alors que l’on pensait la bataille entre scolarisation de la voie professionnelle et l’apprentissage définitivement gagnée, les politiques menées depuis lors n’ont eu de cesse de développer l’apprentissage en affaiblissant progressivement l’enseignement professionnel !

    Longtemps abandonnés, ces personnels étaient pourtant en attente d’une réelle rénovation de la voie professionnelle. Les enseignants attentaient une réforme qui aurait pu permettre une égale reconnaissance des trois voies de formation (générale, technologique et professionnelle) en respectant et en valorisant les spécificités de chacune d’entre elles. Une réforme qui aurait donné à l’enseignement professionnel les moyens de développer ses missions qui sont à la fois  de former le citoyen, de le préparer à un métier tout en lui permettant une poursuite de ses études, notamment en BTS.

    Mais comment peut-on réformer l’enseignement professionnel indépendamment du reste du système éducatif et  redéfinir la voie professionnelle sans avoir eu une réflexion globale sur l’ensemble des voies de formation ? Comment réformer l’enseignement professionnel sans s’interroger sur les causes de l’échec scolaire afin d’y remédier  à tous les niveaux d’enseignement, ou même, sans avoir une réflexion approfondie sur  l’orientation  et sur la revalorisation des métiers auxquels il prépare ?

    En octobre 2007, X. Darcos  en annonçant la généralisation du baccalauréat professionnel en 3 ans a fait le choix de ne pas répondre à ces questions.  Présentée dans la plus grande opacité, cette réforme de la voie professionnelle ne s’est jamais appuyée sur des principes éducatifs répondant aux besoins des collégiens issus de la classe de troisième.  Elle s’appui sur un audit de la voie professionnelle qui incluait d’avance dans son cahier des charges les objectifs comptables du gouvernement. Parallèlement une vaste réflexion était engagée afin de définir des bases pour la réforme de la Formation Professionnelle, réflexion qui a engendré souvent un renforcement de l’attaque contre notre voie de formation en plébiscitant au passage l’apprentissage. 

    Plus d’un an après cette annonce, que sait-on de la réforme de l’enseignement professionnel décidée par ce gouvernement ? Quels changements cette réforme aura sur les élèves des  lycées professionnels, sur ses enseignants ainsi que sur les conditions d’exercices de leur métier ?

     

     Ce site a vocation à :

    - promouvoir l'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL

    -  permettre  à chacun de connaitre les positions du SNUEP-FSU sur les différents dossiers en matière de formation profesionnelle.

    - Susciter et élargir débat et réflexion sur l'avenir de l'enseignement professionnel public et laïque.

     Bonne visite !
    Jérôme DAMMEREY
    Co secrétaire général

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