• Enfin une bonne nouvelle

    pour l’enseignement professionnel ?


     

    Le SNUEP-FSU a mené début 2009 conjointement avec la CGT et SUD des actions pour une réécriture des conditions d’organisation de l’épreuve orale de contrôle du bac pro.

     

    Le SNUEP-FSU était intervenu au CSE pour que cette épreuve prenne en compte l’ensemble de la formation du candidat (professionnelle et générale). Conformément à ses mandats, le SNUEP-FSU avait exprimé son accord pour une épreuve de rattrapage sur les épreuves ponctuelles, comme pour les autres baccalauréats, mais pas sur les épreuves en CCF.

    Si sur ce point, il pourrait avoir été entendu, un certain nombre d’autres points restent encore à améliorer.

     

    En juillet, la réussite au bac pro - avec une progression de 10 points - semble devoir énormément à cette épreuve organisée à la va-vite en fin d’année scolaire. De 77%, le taux de réussite au bac pro avait bondi à plus de 87%. Le SNUEP-FSU considère qu’il ne suffit pas de casser le thermomètre pour faire tomber la fièvre et s’inquiète de tels résultats artificiels : généralisation du bac pro 3 ans et dévalorisation du diplôme iraient de paire ? L’actuel jeu des coefficients est inadmissible pour la voie professionnelle. Le SNUEP-FSU dénonce les dispositions de l’article D. 337-78 du code de l’éducation et revendique l’application des coefficients disciplinaires propres à chaque épreuve.

     

    Le SNUEP-FSU dénonce également que soit imposé l’histoire-géo ou le français uniquement pour l’enseignement général. Il demande à ce que le ministère traite la voie professionnelle et le bac pro à égalité avec les autres voies de formation sur la base de ce qui existe dans les voies générale et technologique : les candidats doivent pouvoir choisir les matières qu’ils repassent.

     

    Le SNUEP-FSU déplore la rédaction tardive du projet d’arrêté pour le prochain CSE, ce qui laissera peu de temps aux collègues pour préparer les élèves à cette épreuve.

     

    Le SNUEP-FSU déplore la dévalorisation du diplôme de bac pro et l’absence d’ambition pour les élèves qui ont le plus besoin d’école quand les problèmes de fond (absentéisme, décrochage, sorties sans diplôme, exclusion sociale,…) subsistent et s’aggravent.

    Il continue de revendiquer une véritable réforme de la voie professionnelle pour sa valorisation, pour la réussite de tous les élèves.

    Note de service du 1 avril 2010.


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