Nous apprécions l’objectif minimal d’atteindre une formation qualifiante et un diplôme de niveau V mais nous considérons que cet objectif ne doit pas rester de simples mots, de simples bonnes intentions. A terme, il est nécessaire de créer des sections de CAP « post SEGPA » ou de favoriser l’accès  dans les sections de CAP  en réservant une partie de l’effectif à ces élèves (CAP ouvert à 12, 4 à 6 places pour des élèves issus de SEGPA).

Dans la circulaire de 2006, il était spécifié « il convient donc d accorder une attention particulière aux élèves de SEGPA dans les affectations… ». Nous insistons donc sur la reprise de ces termes.

Sur les modalités de préparation à l’accès à une formation professionnelle : Le SNUEP considère par principe que l’apprentissage n’est pas une réelle voie de formation adaptée à un public de SEGPA, voire d’EREA.

Nous refusons que la mise en réseau des plateaux techniques soit ouverte aux CFA (ouverture des établissements LP, SEGPA, EREA au CFA et inversement).

Concernant ces plateaux techniques : Nous rappelons notre demande d’intégrer dans la circulaire la phrase « chaque division de SEGPA, ou d’EREA sera composée de 8 élèves au plus ». Dans les sections de SEGPA, D’EREA comme le rappelle la circulaire du 29 août 2006 nous demandons la précision suivante : « une division ne peut excéder 16 élèves. »

Sur la phrase « … l’un des enseignant de la section est l’enseignant de référence… », nous demandons qu’il nous soit précisé les conditions de cette fonction qui s’apparente à celle de professeur principal en LP ou Lycée et collège, avec l’indemnité correspondante.

Nous actons qu’en classe de 3^ème, le programme de VSP est bien précisé, calé sur le programme de seconde CAP, il nous semble important là, de repréciser qui assure cet enseignement puisque traditionnellement la matière est assurée par un professeur de biotechnologies santé environnement.

Concernant le chapitre 3, préparation à l’accès à une formation professionnelle :

Il est essentiel de définir nationalement la liste des machines et / ou appareils considérés comme réputés dangereux, et de pointer les machines nécessitant l’obtention d’une dérogation pour les élèves de 15 à moins de 18 ans. Cette liste devra être établie à partir du matériel conforme aux guides d’équipement des différents champs.

Concernant le champ professionnel des métiers de la production industrielle, nous constatons la mise à l’écart des plateaux existants (induisant la fermeture des plateaux gérés par les PLP). Qui va gérer cette partie : est-ce le PLC Techno ou un PLP ?

Les stages :

En quatrième : « …deux stages dans deux champs ou deux domaines… »

En troisième : « … favoriser directement l’accès à une formation en alternance (contrat d’apprentissage par exemple)… » Nous demandons à ce que cette partie de la phrase soit supprimée : «  Un troisième stage d’une durée maximale de deux semaines, est envisageable en fin d’année scolaire (pour confirmer le projet professionnel) ».

Concernant la durée, dans le cadre d’une souplesse liée au projet de la SEGPA, le stage pourra être compris en 4 et 8 semaines.

Heures de coordination et de synthèse

Le SNUEP demande à ce que ces heures soient intégrées dans l’emploi du temps du professeur. La périodicité et la durée doivent être spécifiées, détaillées, dans la nouvelle circulaire.

Le droit à la formation était bien notifié dans la note de service N°98-128, du 19 6 1998. Il est important de ne pas omettre cette partie dans la nouvelle circulaire. Nous demandons que les rectorats favorisent la formation des PLP à l’enseignement spécialisé en vue de l’obtention du 2CA SH (option F). Il faut rendre ses formations possibles par la budgétisation du remplacement des PLP par un TZR ou son équivalent. A minima, il faut généraliser, pour les PLP enseignant en ASH, la formation sur la pédagogie de projet et sur l’approche de l’enseignement aux élèves en grandes difficultés scolaires.